vendredi 11 mai 2018

Restauration: Stanley 60, scie à onglet

J'ai, dans mon inventaire d'outils, une boite à onglet qui "traine".  Je ne l'utilise pas et la scie n'est pas vraiment esthétique ni fonctionnelle.  J'ai donc décidé de lui refaire une beauté.  On parle donc d'esthétisme et d'affûtage.

Je débute par la scie qui a grandement besoin d'affûtage, dont la poignée est tachée de peinture et dont la lame est dans un état acceptable même si un côté a beaucoup de ternissures.











La première étape est un sablage de la lame pour tenter d'enlever le plus de ternissure possible.  Une des faces est quasi comme neuve mais la face opposée devra demeurer avec des taches.  Il y a sûrement des méthodes autre que le papier sablé pour enlever les taches mais je n'en connais pas qui n'utilisent pas de produits chimiques.





J'ai, par la suite, procédé à l'affûtage mais je n'ai pas pris de photos parce que j'ai déjà un billet là-dessus.  J'ai affûté plusieurs scies dernièrement et c'est étonnant de voir comment nous pouvons nous améliorer rapidement et être à l'aise au lieu d'être tendu et incertain.

Je m'attaque maintenant à la poignée et je veux enlever tout le vernis existant.  Presque toute l'opération se fera avec un racloir.  C'est drôlement plus rapide que de sabler et beaucoup plus propre comme opération.





Et voici la poignée prête à recevoir sa gomme laque.  Après le racloir j'ai utilisé du papier sablé à grain 120.  J'aurais pu prendre un grain plus fin mais je sais qu'après la laque je devrai sabler de nouveau de toutes manières.



C'est toujours plaisant de voir le résultat de la finition qui contraste avec la portion non-finie.



Voici le produit quasi-fini. Il ne reste que les boulons à installer, nettoyer les petites aspérités avec de la laine d'acier 0000 et appliquer un couche de cire.



Il est maintenant temps de tenter une coupe avec cette scie.  Je suis très satisfait de l'affûtage mais drôlement moins de la précision de la coupe- celle-ci n'est pas à 90 degrés ni par rapport à la verticale ni en plan.  Évidemment, toutes les petites vis d'ajustement ne veulent plus bouger et je dois laisser le temps à l'huile de faire son travail.



J'ai bien du dépenser une heure pour finalement avoir une coupe droite.  Le plus difficile était d'ajuster la verticalité des poteaux qui guident la scie.  Disons qu'il y a une vis d'ajustement mais elle est beaucoup trop grossière.  Une fois ajustée, on doit bloquer cette vis en position avec un écrou et on espère ne plus avoir à lui toucher.




Ce qui resterait à faire serait de tailler une nouvelle planche pour la base.  Celle existante étant suffisamment épaisse pour recouvrir les petites pointes localisées dans l'appui vertical de la boite de chaque côté de la scie (voir photo ci-haut), et ainsi empêcher la pièce à couper de bouger.

Quand j'ai débuté en ébénisterie manuelle, je me suis procuré une scie équivalente à celle-ci.  Je l'ai pas mal utilisé mais, avec la pratique, je scie maintenant suffisamment droit sans avoir recours à la boite à onglet.  Par contre, si j'avais suffisamment d'espace, j'aurais une scie comme celle-ci prête à travailler dans une position permanente.

Normand

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